C’est qui le chef ?
Le point avec Lumio sur l’autorité dans l’entreprise

[Communiqué de presse – 24/06/2019]


Lumio, nouvelle legaltech du droit du travail dont la vocation est de libérer les RH, révèle les résultats d’un sondage réalisé en partenariat avec OpinionWay sur le besoin d’autorité des salariés.
Quelles relations entretiennent-ils avec la figure d’autorité de l’entreprise ? Voudraient-ils que le chef leur consacre plus de temps ? Se verraient-ils eux-mêmes « calife à la place du calife » ? Le DRH est-il un chef comme un autre ?
À l’heure où certaines approches désacralisent le rôle du chef d’entreprise, et plus globalement où perdure la crise de l’autorité dans une société en pleine perte de repères, voici une occasion de prendre le pouls sur les vraies attentes des salariés.


67 % des salariés ressentent le besoin de davantage d’autorité dans l’entreprise

Une envie exprimée par tous : hommes, femmes, salariés du public ou du privé, jeunes actifs ou seniors. Dans un contexte général de perte de repères, on perçoit une « envie de chef », de dirigeant qui ne se contredit pas, qui fait ce qu’il dit, qui tient un cap.
Paradoxalement, plus de 1 salarié sur 2 (54 %) estime aussi qu’il y a trop de chefs, plus particulièrement les salariés du public (64 %).
Les salariés perçoivent une montée d’un management intermédiaire qui dilue l’autorité centrale, celle qui donne l’impulsion et le mouvement d’ensemble.

1 salarié sur 2 pense pouvoir être chef à la place du chef !

Une opinion plus marquée chez les hommes (59 %) qui ont une certaine tendance à s’imaginer à la hauteur, peut-être à se surestimer, en tout cas à jalouser le supérieur en place.

Ce qui motiverait les salariés à devenir chef ?

  • Un meilleur salaire, déclarent 64 % d’entre eux.
  • Pouvoir gérer une équipe, pour 1/3 d’entre eux, plus particulièrement les hommes et les moins de 35 ans.
  • Peser plus directement sur l’amélioration des conditions de travail, pour 26 % des salariés.
    Notons aussi que 11 % des salariés voudraient devenir chef juste pour changer de chef !

Ce qui les dissuaderait ?

  • Le stress (lié à la surcharge de travail, la pression du résultat), pour la moitié d’entre eux.
  • L’impact négatif sur l’équilibre vie professionnelle/vie familiale pour 35 %, surtout parmi les CSP+ (41 %) qui en connaissent, sans doute, les effets sur la sphère personnelle.
  • Un surcroît de responsabilités, une « charge mentale » trop forte, pour 33 % des salariés.

Portrait-robot du chef idéal

Le chef idéal n’est pas le plus autoritaire ! 56 % des salariés plébiscitent un « chef guide » qui, avant tout, les accompagne, les aide et les soutient. Il oriente les efforts, il est un stimulant réel, un modèle.

Le DRH pourrait-il être ce chef idéal ?

Pas sûr… 80 % des salariés pensent, en effet, que le DRH est aujourd’hui l’allié de la direction plutôt que des salariés !
75 % des salariés pointent le travail administratif auquel il est relégué, et 85 % d’entre eux déplorent qu’il ne passe pas suffisamment de temps avec eux.

Des constats qui rejoignent ceux du baromètre des Éditions Tissot de février 2019 sur le moral des DRH.

Alors que 74% des DRH ont choisi leur métier pour sa dimension humaine et sociale, 64 % d’entre eux déplorent que le métier se complexifie (nouvelles réglementations, saisies et re-saisies, lourdeur des procédures, conformité juridique accrue de leurs décisions et écrits, etc.).
Et ils sont près de 3 sur 4 à pointer le manque de temps et de ressources pour travailler en priorité sur la qualité de vie au travail, la formation, la gestion des carrières ; des sujets sur lesquels les salariés préféreraient les voir aussi se concentrer.

Ces résultats mettent en évidence la nécessité de doter le DRH d’outils digitaux qui lui permettent de se concentrer sur sa vocation première, son intérêt pour la dimension humaine et sociale du métier.

Ce contexte a poussé les Éditions Tissot à développer Lumio, un nouvel assistant RH en ligne, au concept et aux fonctionnalités inédits en France. Automatisation complète des procédures RH, stockage des informations sur les salariés, etc., les RH disposent d’une solution unique, fiable et intuitive qui sécurise leurs décisions.

Le DRH, une fois libéré de toutes ses tâches administratives, pourrait donc rassembler toutes les qualités du chef idéal.


Ce sondage a été effectué sur un échantillon de 1065 salariés, issu d’un échantillon de 2121 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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Besoin d’autorité
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Avantages à devenir chef
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Inconvénients à devenir chef
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Le chef idéal
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Les DRH vus par les salariés
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